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Phase inter-departementale de la Coupe 2000 à Blois

Vous l'attendiez tous (ou peut-être pas), voici le résumé de la phase inter-departementale de la Coupe 2000 qui a eu lieu à Blois le dimanche 27 février 2022.

Un petit rappel s'impose, cette compétition se joue par équipes de 4 (avec possibilité d'un remplaçant), et est réservée aux joueurs classés en dessous de 2000, cadence 1h+30s/coup.

Pour les trois rondes de cette phase, LTPG envoie une dream team composée de David H, Laurent, Paul et Marius.

Après une heure de route dans la joie et la bonne humeur, l'équipe LTPG fait son entrée fracassante à 2-3 minutes de l'heure théorique du début des parties, pour remettre leur composition d'équipe.

À l'annonce des appariements, notre équipe échappe au molter (composé de St-Cyr-sur-Loire 1, Chartres et Blois 2), et joue contre l'équipe 2 de nos voisins d'Orléans, match plus que favorable sur le papier.


Orléans 2 – St-Pryvé-Olivet


Table 2



Laurent (1769) – Frédéric ESTIEU (1473)

Cette partie pourrait à elle seule faire l'objet d'une chronique tant elle fut spectaculaire. Et ça tombe bien car c'est justement la première partie de l'équipe à s'être achevée.
Si je devais n'utiliser qu'un mot pour décrire cette partie, ce serait le suivant : oups.

Laurent joue une variante qu'il a plus ou moins créée, et qui n'a qu'un but : l'activité.
En voyant les premiers coups, ses compères des tables 3 et 4 sont tout sourire, sachant d'avance ce qui va tomber sur la figure de son adversaire. Et ça ne rate pas. Une pièce, puis deux, puis trois sont récupérées par Laurent. Un excès de gourmandise lui fait toucher un pion qui semblait gratuit, lorsqu'il s'aperçoit qu'un échec vient donner un « léger avantage » à son adversaire. Il achève donc de prendre le pion et son adversaire quant à lui, achève... la partie avec un mat en deux coups sorti de nulle part, avec trois pièces de retard. Oups.

Résultat : 0-1
Score : 1-0

Table 4



Marius (1635) – Gabin CELLIER (1134)

Marius avec les blancs gère plus que tranquillement son ouverture et en sort avec un pion supplémentaire et un roi adverse resté au centre, ainsi qu'une grosse avance de développement.
Il termine facilement sa partie en matant au 21ème coup.

Résultat : 1-0
Score : 1-1


Table 3



Hector BAZIN (1132) – Paul (1736)

À l'instar de Marius, Paul joue tranquillement son ouverture et récupère les pions adverses un par un jusqu'à en avoir cinq de plus. Il emmène l'un d'eux jusqu'à dame pour faire abandonner son adversaire.

Résultat : 0-1
Score : 2-1


Table 1



Aurélien EMMANUEL (1507) – David H (1932)

David est confronté à un adversaire à ne pas sous-estimer. Il prend le temps de déployer son jeu, et arrive dans une position où le matériel est égal mais les pièces adverses sont désorganisées. Il en profite et simplifie pour arriver en finale de tours avec deux pions passés liés de plus et l'emporte.

Résultat : 0-1
Score : 3-1

Un score de 3-1 qui nous permet de gagner cette première ronde, mais qui nous place également à égalité avec tous les autres vainqueurs de cette matinée puisque toutes les rencontres se sont finies sur le même score.

Une fois le repas pris dans un joli parc non loin de la salle de jeu, c'est reparti pour la ronde 2.
Et c'est face à notre bourreau de l'édition 2020 que notre dream team va devoir s'affairer, j'ai nommé la vaillante équipe de Blois 1.


St-Pryvé-Olivet – Blois 1

Table 4



Philippe QUENOLLE (1750) – Marius (1635)

La partie de Marius est plutôt équilibrée, le joueur Olivetain ayant toutefois réussi à isoler un pion adverse. Les démons du temps rendent son adversaire très généreux, le faisant gaffer une pièce, que Marius encaisse volontiers, mettant un terme à la partie.

Résultat : 0-1
Score : 1-0

Table 3



Paul (1736) – Rodolphe PREVOT (1880)

Paul affronte le président blésois, et l'ouverture est la même que dans leur partie jouée en rapide il y a quelques années. Là encore, le joueur LTPG se fait surprendre et gaffe un pion central. Il parvient toutefois à bétonner la position. Sa position se solidifie et voit une opportunité de lâcher un deuxième pion pour de l'activité. Mais son adversaire joue précisément et rentre dans la position avec un duo Dame/Cavalier. Paul, en crise de temps (si si ça arrive je vous jure), ne parvient pas à défendre les menaces de mat et doit s'incliner.

Résultat : 0-1
Score : 1-1

Table 1



David H (1932) – Raphaël BOUDIN (1765)

Chose suffisamment rare pour être signalée, David se fait complètement rentrer dedans avec les blancs et son adversaire le contient dans un espace resserré. Le manque d'espace et la non-coordination de ses pièces contraint David à l'abandon.

Résultat : 0-1
Score : 1-2

Table 2



Hadrien REUILLON (1776) – Laurent (1769)

Laurent avec les noirs égalise très vite et arrive dans une finale matériellement égale avec 2 tours, 1 cavalier et 6 pions de chaque côté. La position évolue et il se retrouve avec Roi Tour Cavalier et 2 pions, son adversaire ayant un pion de plus. Toutefois l'un des deux pions de Laurent est un pion passé à deux cases de la promotion. La tour de son adversaire reste cantonnée à la défense de ce pion tandis que les pièces du conducteur des noirs s'organisent autour du roi blanc accroché au bord de l'échiquier. En zeïtnot réciproque, c'est finalement le joueur blésois qui va gaffer le plus fort en donnant un mat en 3 à Laurent qui n'en demandait pas temps !

Résultat : 0-1
Score : 2-2

Un score de parité improbable au vu des parties jouées mais qui nous évite une défaite qui aurait possiblement été lourde de conséquences pour notre avenir dans la compétition.

À peine le temps de nous remettre de nos émotions, la ronde 3 arrive, et c'est la seule équipe à 6pts sur 6 qui est opposée à nous : Orléans 1.

Orléans 1 – St-Pryvé-Olivet

Table 4



Marius (1635) – Oscar BAZIN (1527)

Marius obtient une bonne position en sortie d'ouverture, des pièces actives et braquées sur le roque adverses. Sous pression, son adversaire gaffe et donne un joli mat en 1 à Marius qui ne se fait pas prier pour apporter le premier point vers la qualification.

Résultat : 1-0
Score : 0-1

Table 3



Jordan BOUILLOUX (1770) – Paul (1736)

Un Paul en petite forme passe à côté de sa partie et perd une qualité au 9ème sur un piège d'ouverture. Il tente tant bien que mal d'attaquer en sacrifiant une qualité de plus pour démolir la forteresse adverse. Mais encore une fois, son adversaire défend correctement et ouvre à son tour le roque adverse, avec plus de succès, et Paul abandonne.

Résultat : 1-0
Score : 1-1

Table 1



Antoine MOLHO (1856) – David H (1932)

La phrase qui résume le mieux cette partie est la suivante : « Hé regarde ton pion est cloué ! ».
En effet, le même pion a probablement été cloué 4 ou 5 fois de suite permettant ainsi à David d'accroître son avantage positionnel pour ensuite le convertir en une attaque de mat fatale au joueur orléanais.

Résultat : 1-0
Score : 2-1

Table 2



Laurent (1769) – Jacques SUSPENE (1821)

Un air de déjà-vu puisque c'est le même match qu'en coupe de France, avec les mêmes couleurs.
Même ouverture également, et une fois encore Laurent prend la position en main, avec des tactiques de partout. Son adversaire finit par donner une qualité en pensant ne pas avoir d'autres choix pour empêcher le mat. Les dames s'échangent et Laurent a conservé sa qualité de plus pour ensuite escorter un pion de l'aile jusqu'à dame et jusqu'à la victoire.

Résultat : 1-0
Score : 3-1

Une deuxième victoire et surtout aucune défaite, ce qui nous permet de finir 1ers du tournoi suisse et de nous qualifier pour la phase inter-régionale en compagnie des deux équipes de St-Cyr-sur-Loire, 2èmes du tournoi suisse et vainqueurs du molter.

Merci au club de Blois pour l'organisation, et à la prochaine pour un nouveau résumé !

Paul.