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Compte-rendu Interclubs N III ronde 3 contre Blois

Lors de cette seconde journée d'interclubs du week-end, l'équipe de Nationale 3, boostée par la victoire de la veille, se met en route vers la bourgade de Blois sous une météo pourrie.

Après le traditionnel arrêt de la pause repas, nous arrivons enfin à la salle de jeu, on nous pouvons découvrir la composition de l'équipe adverse. Sur le papier, les affiches sont plutôt équilibrées, sauf à la table 1 où Thierry rend plus de 250 points à son adversaire, et à la table 8, où Paul compte plus de 400 points de plus. Le match devrait donc être serré jusqu'au bout.


Table 8


Paul Brécheteau (1737) – Rémi BOURQUIN (1300)

Contrairement à ses parties récentes, Paul prend son temps pendant l'ouverture et développe ses pièces en laissant son adversaire enfermer les siennes.

Une poussée de pion prématurée plus tard, c'est une qualité qui est empochée par le joueur LTPG, qui maintient ses menaces. Dans une tentative désespérée d'obtenir du contrejeu, son adversaire tente de s'activer pour finalement perdre une pièce nette, puis une deuxième après l'échange des Dames, ce qui mit un terme à la partie au 30ème coup.

Temps de jeu : 1h55
Résultat : 1-0
Score : 1-0

Table 6


Laurent Oungre (1752) – Muthukannu KATHIRAVAN (1805)

Laurent affronte un petit nouveau au club de Blois, ayant très bien performé au rapide de St-Pierre-des-Corps quelques jours avant la ronde. La partie s'engage et Laurent investit un pion pour se créer de l'activité.

Mais cela ne se passe pas comme prévu et ce sont deux autres pions qui s'envolent sans réelle compensation. Le conducteur des Noirs n'a plus qu'à infiltrer ses pièces dans le camp des Blancs afin de créer un réseau de mat fatal qui force notre joueur à abandonner.

Temps de jeu : 2h45
Résultat : 0-1
Score : 1-1


Table 7


Didier NICOLAS (1690) – David CHIN (1848)

Après sa victoire de la veille, David affronte un solide adversaire malgré un petit avantage Elo.

Il opte pour une réponse agressive face à l'ouverture adverse. Dans son style, il contient les assauts ennemis, quitte à diminuer la sécurité de son roi. La position se complique et une fois la poussière retombée, David se retrouve avec une Tour nette de plus, rapportant un deuxième point à l'équipe.

Temps de jeu : 2h55
Résultat : 0-1
Score : 2-1


Table 2


Benoît LABANDIBAR (2078) – Rodolphe PRÉVOT (1887)

Comme lors de notre dernière rencontre face à Blois, Benoît fait face au président du club.

Il tente de surprendre de son adversaire dans l'ouverture en ouvrant le jeu, après avoir fait mine de vouloir fermer la position, ce qui a pour conséquence de faire gagner des temps aux pièces noires.

Un sacrifice de qualité plutôt pénible vient réduire les espoirs de Benoît lorsque, ô miracle, une douce sonnerie se fait entendre, il s'agit du téléphone 📞 de son adversaire !

Temps de jeu : 3h
Résultat : 1-0 (gambit téléphone)
Score : 3-1

Un point précieux et inespéré compte tenu de la position sur l'échiquier, et qui nous rappelle (sans mauvais jeu de mots) qu'un téléphone peut ne pas s'éteindre lorsqu'on lui demande...

Table 5


Clément LELIÈVRE (1878) – Ronan BOGNET (1850)

Une partie équilibrée qui verra un roque un peu hasardeux mettre en péril le Roi de Ronan, en permettant à la Dame adverse de s'infiltrer dangereusement près de celui-ci. Un échange de pièces pas très bien négocié à cause d'une sévère crise de temps et le joueur LTPG se voit contraint d'abandonner sous peine de perdre la Dame sur une enfilade.

Temps de jeu : 3h20
Résultat : 1-0
Score : 3-2

Table 4


David HAKIMI (1943) – Hadrien REUILLON (1840)

David échange les Dames avant le 10ème coup et arrive assez vite en finale, échangeant absolument toutes les pièces en ayant pris soin de bien centraliser son Roi, alors que celui de son adversaire reste accroché au bord. Une tentative désespérée de sauver la partie plus tard, c'est bien le conducteur des Blancs qui l'emporte après une partie maîtrisée.

Temps de jeu : 4h
Résultat : 1-0
Score : 4-2

Un score de 4-2 avec deux parties restantes qui nous assure au minimum de ne pas perdre le match, et une nulle nous permettrait de l'emporter.

Table 1


Pascal BOURQUIN (2261) – Thierry BERNARDIN (1990)

Tout comme il y a deux ans, c'est Thierry qui est désigné volontaire pour jouer table 1.
Afin d'éviter une issue similaire à la dernière fois, le coach change son approche.

Avec succès, puisque la position est équilibrée et plutôt fermée, au point que si l'un des deux joueurs peut avancer, c'est bien Thierry. Son adversaire tente de forcer le passage, mais la position est trop solide, et le conducteur des Blancs propose nulle, nulle que Thierry accepte volontiers !

Temps de jeu : 4h20
Résultat : 1/2 - 1/2
Score : 4-2

Une nulle qui tombe à pic et surtout qui donne la victoire à l'équipe LTPG, et ce avant même le résultat de la partie de Nolwenn, qui s'offre une fois de plus une partie marathon, après celle de la veille.

Table 3


Christian VALETTE (1936) - Nolwenn POUZET (2032)

La partie de Nolwenn s'engage plutôt calmement, jusqu'à ce qu'il décide d'y mettre un peu de vie en sacrifiant une pièce sur les deux pions centraux adverses. Cependant, un jeu précis de la part du joueur blésois, et ledit sacrifice est réfuté, avec tout de même trois pions pour la pièce mineure.

Malheureusement, les pions supplémentaires sont un peu faibles, et une fois le roi remis en sécurité, les Blancs menacent de récupérer leur déficit de fantassins, ce qui mène Nolwenn à l'abandon.

Temps de jeu : 4h30
Résultat : 1-0
Score : 4-3

Une courte victoire contre une équipe de Blois toujours aussi solide, et une belle revanche par rapport à la large défaite d'il y a deux ans. Merci à notre adversaire du jour pour leur accueil chaleureux, et à l'année prochaine pour un nouvel épisode de notre épopée en Nationale 3.

Paul