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Compte-rendu Interclubs N III ronde 2 contre Orsay

Et nous voici de nouveau en route pour une saison d’interclubs.

La saison a officiellement commencé mi-octobre, mais l’adversaire qui nous était opposé à finalement déclaré forfait pour l’ensemble de la saison. Nous rentrons réellement dans le bain ce week-end avec une double confrontation.

Nous commençons par Orsay, le samedi et Blois le dimanche.

Pour cette première rencontre, nous accueillons Orsay dans nos nouveaux locaux sur St Pryvé.

A la découverte des compositions, nous découvrons, à l’exception de la dernière table, que tous les échiquiers sont extrêmement proches en terme d’ELO bien sûr (COVID oblige) 😉.

La rencontre commence avec un peu de retard car nos adversaires n’arrivent que vers 14h20 et qui plus est, sans leur composition écrite.

Après un rapide rappel des consignes de jeu, la rencontre peut débuter.

Fort est de constater que tous les joueurs n’ont visiblement pas le même rythme de jeu…

La première partie qui se termine est la suivante :

Table 5


Ronan B (1850) – Olivier GUITTON (1878)

Ronan aborde sa partie sereinement et développe son jeu calmement.
Après l’échange d’une pièce, son adversaire propose une répétition de position au 15ème coup ! Se sentant clairement peu inspiré, il l’accepte.

Temps de jeu : 1h25
Résultat : 1/2
Score : 0-0

C’est une attitude surprenante à la vue des tables voisines qui, selon les propres dires de son adversaire : « On est en train de se faire massacrer ! »

Table 7


David C (1848) – Christophe IBROUCHENE (1798)

Après ses déboires lors du Championnat du Loiret, David arrive remonté à bloc pour en découdre. Il fait face à un adversaire lui proposant un Gambit ! Autant dire que celui-ci ne connaît pas le style de notre David 🙂.

La partie tourne à la démonstration et son adversaire s’englue dans des complications en consumant énormément de temps (30 minutes au 5ème et encore 20 minutes de plus au suivant). Il en est réduit à ne jouer qu’avec l’incrément des 30 secondes à partir du 15ème coup.

David retrouve le goût de la victoire en équipe après une longue série en abrégeant ses souffrances au 27ème.

Temps de jeu : 2h35
Résultat : 1-0
Score : 1-0

En jetant un œil sur les autres tables, nous sommes plutôt optimistes à la vue de nos positions…

Table 8


Pierre ETIENNE (1199) – Paul B (1737)

Face à un joueur non classé, Paul est méfiant. Depuis la reprise des compétitions, de nombreux joueurs sans classement ont martyrisé des joueurs de tous niveaux.

Sa partie pourrait être surnommée : « La valse des cavaliers »

Avec une succession de 8 coups de cavalier, entre le 20 et 27ème coup, il a encaissé un pion et deux qualités en milieu de jeu pour finalement l’emporter quelques coups plus tard.

Temps de jeu : 2h40
Résultat : 0-1
Score : 2-0

Nous sommes de plus en plus optimistes sur ce qui se présente sur les échiquiers restants…

Table 1


Benoit L (2078) – Clément BILLOIRE (2107)

Partie à sens unique ou Benoit a joué de manière chirurgicale. Sans se précipiter, il a posé son empreinte sur la partie. Au prix d’un sacrifice d’un pion sur le Roque adverse, il a littéralement asphyxié son adversaire en ne lui laissant que des miettes en moins de 30 coups.

Temps de jeu : 3h30
Résultat : 1-0
Score : 3-0

Nous sentons le souffle de la victoire se rapprocher à grands pas…

Table 6


Adrien REVEL (1861) - Laurent O (1752)

Partie pour le moins originale de la part de Laurent.

Les fondamentaux, on les met de côté ! (Vous savez, les histoires de développement, roque entre autre…).

Visuellement, il se fait secouer positionnellement, mais parvient à conserver quelques ressources tactiques. Il pense bien prendre l’avantage au 25ème coup, mais son adversaire le rate et le laisse prendre les rênes de la partie. Il ne lui en fallait pas tant…

Temps de jeu : 3h40
Résultat : 0-1
Score : 4-0

Notre optimisme au fil des parties s’est avéré exact avec cette 4ème victoire, le match est désormais gagné !

Table 3


Thierry B (1990) – Sébastien OPAROWSKI (1970)

Face à un adversaire de retour à la compétition, Thierry se lance dans une nouvelle ouverture. Cela semble lui réussir tant sa position devient de plus en plus agréable. Tous les éléments sont réunis pour la conclure en beauté avec un double sacrifice de pièce. Le seul paramètre à surveiller est le temps…

Calculant tranquillement sa combinaison, il positionne sa main au-dessus de la pièce qu’il s’apprête à jouer lorsque l’impensable arrive…

Un membre de son équipe l’interpelle en lui signifiant une problématique de pendule. Sur ce, il se lève afin de résoudre le souci (les joies d’arbitrer lorsque l’on joue). Une fois accompli, il retourne à sa table et se remet dans sa partie en jetant un œil à sa pendule. Il se rend compte qu’il n’a plus qu’à peine 1mn ! Autant vous dire que le temps de se replonger dans la partie avec ce que cela signifie, il ne joue pas la pièce initialement prévue et son adversaire parvient au final à retourner la position à son avantage et l’emporter.

Temps de jeu : 4h
Résultat : 0-1
Score : 4-1

Cela ne change rien au résultat final du match, mais cela démontre une fois de plus qu’arbitrer en jouant est particulièrement complexe, du fait de la priorité faite au rôle d’arbitre lorsqu'un incident arrive.

Table 4


Benjamin BEHR (2050) – David H (1943)

David est le seul joueur à avoir la plus grande différence ELO en notre défaveur.

Il s’engage dans ses standards et échange tout ce qui bouge, pour finalement se retrouver dans une finale sans grand espoir de gain d’un côté comme de l’autre. En franchissant le contrôle de temps, il se rend compte que sa pendule affiche 22 secondes après avoir joué…

Ce qui est normalement impossible, étant donné que l’incrément est de 30 secondes ! Il interpelle l’arbitre qui se rend compte que sa pendule était mal paramétrée. Ils reprennent le court de la partie et c’est fort logiquement que le partage du point est conclu.

Temps de jeu : 4h30
Résultat : 1/2
Score : 4-1

Table 2


Olivier BOUVEROT (2075) – Nolwenn P (2032)

C’est la partie marathon du jour.

Partie positionnelle où les deux joueurs vont jouer à « gagne terrain » à coup de manœuvre entre leurs 2 Cavaliers, un Fou et leur Dame.

A ce petit jeu, c’est Nolwenn qui s’en sort le mieux avec le gain d’un pion.

Mais son adversaire manœuvre subtilement pour empêcher la progression de celui-ci (passé de surcroit). Une imprécision en fin de partie le contraint à restituer son pion de plus. Nolwenn refuse les propositions de nulle pour finalement s’y résoudre.

Temps de jeu : 4h55
Résultat : 1/2
Score final : 4-1

Victoire éclatante face à une équipe du haut de tableau (ils étaient parvenus à faire match nul avec l’ogre Chartrain lors de la ronde précédente).

Cela nous permet de nous lancer sur les bons rails pour cette saison.

Rendez-vous demain face à notre « bête noire » Blésoise.

Thierry