Pour ce deuxième week-end d’Interclubs, ce sont deux rencontres qui sont prévues.
Après la raclée subie lors de la première ronde, nous pourrons difficilement faire pire 🙂.
Nous commençons par affronter (en déplacement) l’équipe d’Arpajon qui, en dehors de leur premier échiquier, est extrêmement homogène de la table 2 à 8 !
Sur le papier, c’est équilibré sur les tables 2 à 8.
Laurent O (1515) - SCHMUCKER Eric (1865)
Pour son baptême de l’air dans l’équipe première, Laurent est confronté à une ouverture qui le déstabilise d’entrée de jeu. Il aventure sa Dame dans une zone d’ombre.
Son souci majeur, est que celle-ci ne reverra jamais la lumière…
Temps de jeu : 1h55
Résultat : 0-1
Score : 0-1
PLANCHAT Christophe (1950) – Benoit L (2062)
Dans une ouverture maitrisée, Benoit démontre toutes ses velléités offensives sans avoir eu la moindre inquiétude. Il déroule son jeu et nous permet de revenir au score.
Temps de jeu : 3h
Résultat : 1-0
Score : 1-1
Ronan B (1865) – CASTANON Erick (1882)
Dans une ouverture qu’il connait plutôt bien, Ronan est perturbé par quelques coups adverses qu’il ne parvient pas à réfuter. Il plonge doucement dans une petite crise de temps…
Il se décide à tendre une petite carotte à son adversaire que celui-ci ingurgite, digère et lui renvoie aussi sec ! Avec pour conséquence du matériel en moins et sa position qui tombe en lambeaux.
Temps de jeu : 3h40
Résultat : 0-1
Score : 1-2
Nolwenn P (2048) - FERRIE Jérémie (1940)
L’originalité de son ouverture est qu’il avait regardé une seule variante sur une ouverture bien spécifique quelques heures avant. Et il se trouve que son adversaire a joué cette ligne-là !
Nolwenn prend rapidement l’ascendant et se permet la fantaisie de laisser une qualité (pour deux pions). Sa marée de pion fait la différence en finale.
Temps de jeu : 3h50
Résultat : 1-0
Score : 2-2
SIMON Benoit (1844) - David C (1864)
Tel est pris qui croyait prendre pourrait être le dicton du jour pour sa partie…
Il se retrouve dans une position qu’il avait l’habitude d’infliger !
Aventurant sa Dame dans un recoin, il se fait surprendre par un joli sacrifice de qualité détruisant sa position.
Temps de jeu : 4h30
Résultat : 0-1
Score : 2-3
Maxime T (1917) – NGUYEN Marc-Antoine (1958)
Partie où les deux joueurs auront eu leur chance. C’est tout d’abord Max qui prend rapidement l’avantage dans l’ouverture avant de jouer quelques coups imprécis (voir même catastrophiques)
Son adversaire n’en profite pas sur le moment…
Mais les mouches changent d’âne et c’est à son tour de devoir contenir les assauts adverses.
Après une rencontre tendue des deux côtés, ils se séparent avec le demi-point.
Temps de jeu : 4h35
Résultat : ½
Score : 2-3
ROUILLON Robin (1941) – David H (1910)
Face au même adversaire que la saison dernière, David se retrouve encore dans une position complexe à souhait. Il était dit que ces deux joueurs ne parviendraient pas à se séparer autrement que sur le partage du point. Ce qui fût encore le cas !
Temps de jeu : 4h35
Résultat : ½
Score : 2-3
BONTE Andrei-Mihai (2298) – Thierry B (1996)
C’est l’un des deux échiquiers clairement à l’avantage de nos adversaires.
Notre capitaine est envoyé une fois de plus au « casse-pipe »
Dans une ouverture qui lui est familière, il n’hésite pas à aérer son Roi afin d’obtenir une position lui permettant d’envisager autre chose que de se faire manger tout cru.
Bien lui en prend car son adversaire éprouve les plus grandes difficultés pour percer sa muraille.
Un pion adverse s’aventurant un peu trop dans son camp laissant même présager un résultat plus que probant…
Afin d’éviter la répétition de position, son adversaire se lance dans un sacrifice de pièce douteux…
Thierry semble trouver la bonne parade, mais ne profite pas d’une imprécision adverse pour prendre l’ascendant. Etant au bord du partage du point, Thierry se décide à tenter quelque chose pour jouer le gain. Mais c’était sans compter sur la technique adverse qui le renvoie dans ses 22 et le crucifie sur place !
Temps de jeu : 4h40
Résultat : 0-1
Score final : 2-4
La rencontre s’est jouée sur trois fois rien.
Elle aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre et c’est finalement en leur faveur que les signaux se sont éclairés favorablement.
Nous n’avons pas à rougir de notre défaite.
Après les deux premières rondes, nous en sommes avec un résultat comptable de deux défaites…
Lorsque l’on constate les résultats du week-end, il est dit que personne n’est à l’abri !