Nouvelle édition du tournoi de la bûche au sein du club
C’est une petite quinzaine de joueurs qui est venue en découdre sous la houlette de Thierry.
Au programme de l’après-midi, ce seront 9 rondes avec des règles spécifiques pour chacune d’entre elles
La première ronde commence en douceur avec un Blitz à handicap.
Pour changer des habitudes, il n’y avait pas de distinction en fonction des écarts "ELO"
Pour faire simple, le joueur le plus fort avait 1 minute et son adversaire 7…
La deuxième ronde était un grand classique avec le fameux "qui perd gagne"
Cela a commencé par déstabiliser quelques "gros ELO"
La troisième vit l’arrivée de quelques retardataires (4)
Ce fût un « B4 » avec des équipes pour le moins hasardeuses car les tables étaient disposées en petit bloc de 2 échiquiers toute l’après-midi, afin de faciliter les jeux en équipe.
Certains novices parvinrent à sortir leur épingle du jeu pendant que le hasard des appariements vit deux habitués (David H et Thierry) ensemble.
Maintenant que tout le monde était chaud, les règles à la "Thierry" intervinrent.
La quatrième ronde était une partie classique mais avec la particularité de jouer à l’envers.
Les joueurs situés du côté des Blancs jouaient avec les pièces noires (et l’inverse pour l’autre couleur). Pour pimenter le tout, vous deviez appuyer sur le balancier situé du côté de votre adversaire…
Une pause « Bûche » s’intercala…
La cinquième partie fût pour le moins chaotique pour un bon nombre de joueurs.
Toutes les minutes, une sonnerie retentissait et signifiait le changement d’échiquier sur le bloc de table où les joueurs étaient positionnés.
Une fois qu’ils avaient joué d’un côté d’un bloc (soit sur deux échiquiers) ils jouaient en face sur ce même bloc.
Autant dire qu’un bon nombre de joueurs se retrouvèrent confrontés à eux même 🙂
La sixième rencontre provoqua le plus grand nombre de « perfs » avec la fameuse règle où les Cavaliers se déplacent en Fou et les Dames en Roi (et inversement bien sûr)
Il ne fallait plus mater le Roi mais la Dame !
Un véritable bourbier pour les plus costauds…
La ronde 7 permettait aux plus faibles joueurs de pouvoir utiliser 3 jokers durant leurs parties.
Ces mêmes jokers étaient tout simplement la possibilité de reprendre leurs coups (avant que leurs adversaires n’aient joué le suivant).
L’avant dernière partie demandait une certaine gymnastique en changeant de couleur tous les cinq coups…
L’ultime partie acheva la plupart des joueurs avec une partie en binôme (les deux joueurs jouant alternativement leurs coups)
Mais pour pimenter encore la partie, les règles étaient celles de la ronde 6 (oui, oui, celles qui consistaient à jouer les cavaliers comme les Fous et tout et tout…)
Et en bonus la contrainte de ne laisser qu’un seul joueur par équipe ayant le droit d’appuyer sur la pendule (bien entendu, celui le plus éloigné de celle-ci)
Chaque erreur était sanctionnée de la perte d’un pion (au choix de l’adversaire) puis une pièce s’il n’y en avait plus.
Lorsqu’il y avait un nombre impair de joueurs, l’arbitre était bien entendu tout trouvé…
Cela donna lieu à quelques décisions qui, en temps normal, aurait nécessité la saisie du TAS (Tribunal arbitral sportif)
Le grand vainqueur fût une fois de plus la bonne humeur !
Thierry