Luc et Denis - Les échecs dans l'objectif Denis et Luc
de l'association Olivet Photo Vidéo

Aurélie

Bonjour et bienvenue dans cette 1ère interview de notre 6ème Open Serge DIMIER. Cette interview a été réalisée hier (samedi 30 octobre), mais des raisons techniques ne nous ont pas permis de le poster hier soir.

Cette année nous avons invité l'association Olivet Photo Vidéo pour réaliser un reportage de notre open. L'occasion pour moi de les interviewer sur leur passion qui est aussi la mienne à un moindre niveau.

Bonjour Denis, bonjour Luc.

Luc

Bonjour Aurélie !

Denis

Bonjour !

Aurélie

Luc et Denis, vous faites donc partie de l'association Olivet Photo Vidéo, vous y êtes depuis longtemps ?

Denis

Moi ça fait une dizaine d'années.

Luc

Moi ça fait 2 ans, quand j'ai pris ma retraite.

Aurélie

D'accord et qu'est-ce qui vous a donné envie de faire de la photo ?

Denis

A 14 ans j'avais un labo noir et blanc à la maison. Je ne sais pas ce qui m'a donné envie de faire de la photo 🤔, peut-être l'appareil photo que j'ai eu en cadeau pour ma communion. J'ai toujours acheté des pellicules depuis ce temps-là, je tirais mes photos en noir et blanc, puis les couleurs vers la fin et puis après le numérique ça facilite. On prend beaucoup de photos.

Aurélie

C'est sûr que l'appareil photo numérique, c'est plus économique !

Denis

Par rapport à ce qu'on fait oui sûrement, sinon on aurait certainement moins d'archives.

Aurélie

Et toi Luc du coup ?

Luc

Moi, en ce qui me concerne ça fait aussi depuis la fin des années 70 que je fais de la photo. J'en faisais pour la photo de famille, des souvenirs de vacances, des choses comme ça et j'ai fait aussi du laboratoire plus jeune... Mais là l'idée c'était de venir au club pour dépasser un peu le "cadre" de la photo de famille et faire des photos différentes.

Aurélie

Qu'est-ce que t'as permis de faire l'association Olivet Photo Vidéo, justement ?

Luc

ça m'a permis de suivre des formations puisque le club dispense des formations aux outils de développement, et puis me lancer, ce que j'ai commencé à faire dans les concours.

En fait, l'association est fédérée avec la fédération photographique de France et donc, ils nous offrent la possibilité de participer à des concours au niveau national ou régional.

Aurélie

D'accord, et qu'est-ce que vous conseilleriez à quelqu'un qui débuterait dans la photo ? Qu'est-ce qu'il y a de mieux à faire pour s'améliorer en photo ? Pour une personne comme moi qui cherche à faire du mieux possible mais qui aimerait se perfectionner un peu plus ?

Luc

Il faut connaître l'appareil, la prise de vue aussi, la composition, le cadrage et tout ça et puis ensuite, passer à l'optimisation des photos qui ont été prises.

Au club, on fait des formations pour les débutants à la fois sur l'outil, sur la prise de vue et également une formation un peu plus technique sur les logiciels de développement. Puisque ça peut être soit de l'impression, soit les photos qui sont diffusées sous forme numérique.

Et puis on a aussi un groupe d'avancés un peu comme aux échecs : groupe A, groupe B où là, on est plutôt orienté vers du perfectionnement. Ça peut être du matériel mais c'est surtout sur du logiciel de développement et puis sur la participation à des concours ou à des manifestations.

Denis

Le conseil qu'on peut donner pour quelqu'un qui veut faire de la photo, bah c'est d'en faire, sortir avec son appareil photo et puis on peut faire, se promener n'importe où et essayer d'en prendre, faire du paysage, faire un peu d'animalier, en même temps sur le Loiret c'est assez facile aussi. Moi j'en fais peu, je fais beaucoup de photos de rue.

Il faut en faire, aimer ça et avoir un petit logiciel à la maison style photoshop.

Aurélie

Est-ce qu'avec un petit budget c'est possible ou il faut vraiment avoir un budget conséquent ?

Denis

Il y a tous les prix...

Luc

De toute façon celui qui s'investit dans un hobby, généralement il se donne les moyens par rapport à ce hobby et donc c'est vrai que la photo, on peut dire que l'investissement il est relativement cher par rapport à d'autres activités. C'est plus cher qu'un échiquier par exemple. Mais par rapport à d'autres activités, je dirais, après, on peut moduler. C'est-à-dire qu'on n'est pas obligé de tout avoir non plus.

Denis

On n'est pas obligé de changer d'appareil, moi j'ai un appareil ça fait un moment déjà.

Luc

Avec un budget limité on peut faire déjà des belles choses et c'est surtout, je dirais la qualité de la prise de vue, l'initiative, du temps passé, de l'investissement personnel...

Aurélie

Pour en revenir à votre association, vous intervenez souvent avec d'autres associations ?

Denis

On travaille aussi pour la mairie, on fait des photos de chantier, des vidéos... Jazz au moulin pour des photos de scènes... Et puis pas mal d'associations, comme parfois "A la recherche du passé d'Olivet"... Notre présidente Marie-Jo regarde toutes les propositions qu'elle peut recevoir et puis quelques fois, nous n'avons pas le temps...

Luc

Nous c'est vrai qu'en retour, ce qui nous intéresse aussi c'est d'avoir des occasions de faire des photos pour nos expos, pour nos concours. C'est aussi un retour, je dirais, pour nous, d'avoir l'occasion de faire des photos qui sortent un peu de l'ordinaire. On n'a pas l'occasion d'assister à un tournoi d'échecs, donc ça nous donne aussi une ouverture sur d'autres, sur ce qui se passe dans la métropole.

Aurélie

Et par rapport à ce tournoi, vous avez des contraintes particulières ? Pas de flash, pas de bruit...

Luc

Il n'y a pas de mouvement, ce sont des personnes qui sont statiques et donc ça veut dire qu'il faut recréer un peu de mouvement ou saisir le mouvement. Des phases de jeu qui sont un peu aléatoires, c'est à dire que si on patiente devant quelqu'un ça peut être dans les 10 secondes qu'il se passe quelque chose ou un quart d'heure après...

On ne connait pas les gens et leurs mouvements. Il faut être là, avec la bonne mise au point au moment où il se passe quelque chose, sans pouvoir trop s'approcher car l'appareil fait du bruit.

Denis

C'est pareil au niveau des émotions ils essayent de rien montrer, ils ne sont pas surpris... En plus il y a le masque donc c'est vrai que ça lisse un peu les visages

Aurélie

Qu'est-ce qui vous a marqué lors de cette manifestation?

Luc

Moi ce qui m'a un peu surpris c'est déjà une faible féminisation, mais aussi la composition : pas mal de jeunes et des très jeunes qui se bagarrent contre des personnes de notre âge, et ce n'est pas fréquent dans d'autres sports. Et puis ce qui est surprenant, c'est que les gens ils partent comme ça d'un seul coup, ils revienent et c'est un peu surprenant parce qu'on s'attend à voir des personnes qui restent tout le temps sur leurs chaises... Et en fait ils bougent pas mal. Des fois il n'y a personne des 2 côtés.

Aurélie

C'est vrai que la première fois j'étais également surprise par ce comportement, mais c'est surtout qu'ils viennent se ressourcer à la buvette. D'ailleurs, n'hésitez pas à aller prendre un café ou notre délicieuse soupe de légumes, si le coeur vous en dit ! Un grand merci à vous Luc et Denis pour ce temps d'échange.

C'était donc le point de vue très intéressant de photographes sur le jeu d'échecs, un sport apparemment statique. Sur ce, c'est la fin de cette interview. Je vous retrouve demain à partir de 8h à la salle de l'échiquier pour le contrôle du pass sanitaire et la distribution des bracelets.

Aurélie RENARD-VIGNELLES