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Compte-rendu Interclubs N III à Tours

Pour ce troisième match (et déplacement) Nous nous retrouvons à Tours pour une rencontre à mi-distance, cruciale dans la lutte pour le maintien, face à Arconnay.

Avant d’en découdre, nous nous rassasions dans une cafétéria où nous en profitons une fois de plus pour nous motiver à notre manière…
Heureusement que le capitaine n’est pas susceptible, car il n’a pas été épargné par ses jeunes équipiers 🙂
Nous rencontrons la plus faible équipe du groupe.
Une défaite serait quasiment synonyme de relégation !
La feuille de match nous permet de constater que nous avons les faveurs des pronostics sur un plan « ELO » sur les huit échiquiers.
5 tables sont clairement à notre avantage et les trois premières ont moins de 50 pts d’écart entre les joueurs

Le premier résultat tombe après 2h de jeu :

Table 7



Guillaume R - Gilles de Poret (1426)
Promu en équipe 1 pour la ronde, Guillaume se retrouve dans son ouverture, sur son schéma. Commençant à s’impatienter, il tente d’éclater le roque adverse, mais n’empoche qu’un pion. Il prend son temps (enfin tout est relatif avec lui) pour solidifier sa position avant de repartir à l’attaque de plus belle. Son adversaire se trompe de case pour sa dame, et se fait mater quelques coups plus tard.
Temps de jeu : 2h
Résultat : 1-0
Score : 1-0

Table 8



Benoit R-F - Arnaud Hatrel (1378)
Benoit joue un de ses débuts habituels, mais son adversaire réfléchit et réussit à tenir la position. Après une multitude d’échanges, Benoît se retrouve avec la dame enfermée, et doit se résoudre à accepter la répétition de position alors qu’il s’attendait à perdre sa Dame!
Temps de jeu : 3h25
Résultat : ½
Score : 1-0


Table 5



Ronan B - Daniel Zic (1662)
Après un choix d’ouverture osée ou il aventure ses pions de l’aile Roi un peu trop hâtivement, Ronan parvient à embrouiller son adversaire et encaisse une pièce. Après quelques tentatives adverses, il transpose en finale. Malgré une farouche résistance adverse, il profite de son pion passé pour forcer le gain, et l’abandon adverse une fois la promotion rendue inévitable.
Temps de jeu : 3h30
Résultat : 1-0
Score : 2-0

Table 2



Thierry B - Anatole Grundman (1959)
Pourtant sur-motivé par les attaques incessantes de ses coéquipiers, et mis au défi par ces mêmes équipiers, Thierry se retrouve entre l’envie d’attaquer et le traditionnel "3615 code pépère". Suite à une erreur de main (la vieillerie sans doute🙂 ), il perd l’initiative dans l’ouverture. Il serre le jeu tant qu’il le peut en attendant une ouverture. Son adversaire ne se précipite pas et ne tombe pas dans ses pièges. Une finale s’amorce ou notre capitaine reprend des couleurs après avoir frôlé la correctionnelle. C’est le moment choisi pour tenter de jouer pour le gain… sauf que sa combinaison se retourne contre lui en fin de variante où il va devoir concéder une pièce afin d’éviter une promotion adverse.
C’est amplement suffisant pour abandonner.
Temps de jeu : 3h40
Résultat : 0-1
Score : 2-1

Table 6



David C - François Azzopardi (1448)
David se retrouve sur une table qu’il n’a pas l’habitude de fréquenter. Il joue comme à son habitude, et la position se transforme petit à petit en un agglomérat de pièces autour du roi adverse. David en oublie même un mat en un, mais finit par s’imposer non sans difficultés.
Temps de jeu : 3h45
Score : 1-0
Résultat : 3-1

Table 4



David H - Denis Drouet (1704)
Et si c’était lui, le pépère? Après une ouverture tranquille, les deux joueurs échangent toutes les pièces petit à petit pour se retrouver dans une finale de tour sans grandes possibilités pour les deux camps. Le partage du point sera accepté par David après l’échange des dernières pièces.
Temps de jeu : 4h00
Score : ½
Résultat : 3-1

Table 3



Maxime T - Jérôme Rollois (1920)
Alors que l’objectif était, selon le capitaine, de faire "1,5 sur les trois premières tables", Maxime rapporte deux tiers de l’objectif grâce à une partie rondement menée, où un, puis deux pions d’avance vont faire toute la différence dans une finale Fou contre Cavalier.
Temps de jeu : 4h25
Score : 1-0
Résultat : 4-1

Table 1



Nolwenn P - Stéphane Cadiot (2002)
La partie marathon du jour est à mettre sur le compte de Nolwenn. Suite à une petite combinaison à la sortie de l’ouverture, Nolwenn empoche une qualité nette.
Pénétrant dans la défense adverse, il s’apprête à assener le coup de grâce lorsqu’il se rend compte que son adversaire est en mesure de lui planter un échec perpétuel. Il parvient à éradiquer la menace en échangeant toutes les pièces lourdes et en transformant sa qualité par une pièce.
Mais dans cette histoire, son adversaire a réussi à récupérer deux pions (liés de surcroit).Il se retrouve dans une finale Fou-Cavalier deux pions contre Cavalier quatre pions. Après l’échange des pions, Nolwenn tente de poursuivre avec ses deux pièces contre une sans qu’il y ait le moindre pion sur l’échiquier. Après une énième péripétie (il laisse une pièce en prise) le partage du point est finalement conclut
Temps de jeu : 4h45
Score : ½
Résultat final : 4-1

Une victoire précieuse dans la course au maintien, qui nous permet au moins d’entretenir le suspense.

Guillaume R et Thierry B