Images & Resultats

Retour à la liste des tournois

Compte rendu N IV 12 mars

Pour cette 6 ème ronde de championnat, nous accueillons le deuxième de notre groupe.

Ils sont également invaincus (4v et 1n)

Les calculs sont assez simples pour nous.

Une victoire et c’est la montée en Nationale 3 assurée !

Un match nul et ce serait lors de l’ultime ronde chez nos amis Castelroussins que nous jouerons la montée.

En cas de défaite, notre destin ne serait plus entre nos mains.

Il nous resterait un espoir de montée si Bourges perdait face à St Marcel (actuel 3 ème ) pendant que nous battions Châteauroux.

Mais laissons les calculs de côté pour nous concentrer sur ce match.

A la divulgation des compositions, nous nous attendons à un match aux couteaux.

Nous partons bien favoris sur la quasi-totalité des tables, mais nos rencontrent précédentes nous ont montré qu’il ne fallait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Table 8

Guillaume (1563) est opposé à un joueur classé 1397.

C’est une partie où les deux joueurs ont joué les premiers coups de l’ouverture, sans trop se soucier de ce que jouait l’autre…

Comme à sa (bonne) habitude, Guillaume prend les choses en main et commence à passer à l’abordage du Monarque adverse. Son adversaire se montre rapidement fébrile et sous-estime son attaque.

Une petite combinaison en laissant un appât lui suffit à encaisser la Dame pour deux pièces mineures. Son adversaire gesticule quelques coups et doit lâcher une Tour en plus.

Après à peine 2h15 Guillaume apporte le premier point à l’équipe.

Résultat : 1-0

Score : 1-0

Nous voici bien partis dans cette rencontre au sommet…

Table 6

Jean-Noël (1617) fait face à un adversaire ayant un classement similaire au sien (1624)

C’est une partie bizarre qu’ils nous réservent.

Ayant tendance à jouer un peu trop vite, Jean-Noël est confronté à un adversaire qui le blitz !

Un premier pion lui est offert gracieusement au 10 ème coup, et il le refuse…

Il le gagne bien deux coups plus tard.

Difficile d’espérer un meilleur début pour lui.

Son adversaire commet bon nombre d’imprécision dûes à son manque de réflexion à chaque coup (il ne passera jamais sous la barre des 1h28 à sa pendule !)

Il encaisse un 2 ème pion gratuitement suite à une nouvelle imprécision adverse…

Tout semble aller pour le mieux.

Son adversaire lui en offre un 3 ème , mais ce n’est que de la pure gourmandise car sa Dame n’est plus en position de défendre son Roi face aux pièces adverses.

Il subit quelques banderilles adverses…

Il rate la possibilité d’annihiler l’offensive adverse par un clouage.

Il est au bord de la rupture…

Une répétition de position se profile, et il ne la saisit pas.

Son adversaire n’en profite pas et lui rend l’initiative.

Il a la possibilité de prendre l’échec perpétuel…

Voyant la défense imprécise de son adversaire il tisse un réseau de mat.

Mais il rate à nouveau le « coche »…

Son adversaire abrite son Roi dans un coin et le salut de Jean-Noël arrive par un échec perpétuel. Mais il ne le voit pas et tente son dernier va-tout avec un pion.

Son adversaire est tout heureux de ce choix et reprend le jeu à son compte puis Jean-Noël abandonne !…?

Résultat : 0-1

Score : 1-1

Egalisation pour le moins douloureuse quand on voit la partie…

Mais nous avons encore pas mal de cartes en mains…

Table 3

David (1879) rencontre un jeune joueur en pleine bourre classé 1741.

Contrairement à ses habitudes, David ne parvient pas à dynamiser la position.

C’est bien au contraire son adversaire qui prend l’ascendant rapidement à l’issue de l’ouverture.

Petit à petit, le duo de Cavalier adverse vient perturber son jeu.

Plus ça va et rien ne va dans sa position qui s’effrite à vue d’œil.

C’est tout d’abord un, puis deux pions qui s’évaporent…

Il en récupère bien un mais au détriment d’une qualité.

Les Dames s’échangeant, sa finale s’engage vraiment mal.

Il abandonne quelques coups plus tard après avoir lâché un autre pion…

Résultat : 0-1

Score : 1-2

Défaite qui pourrait paraître surprenante quand on s’arrête sur les classements individuels des deux joueurs. Mais il faut reconnaître que son jeune adversaire a montré une bonne maîtrise de la partie. Il n’a à aucun moment laisser notre David trouver son rythme.

Table 1

Thierry (2009) est opposé à leur plus fort joueur (2005)

Sur le papier, leur niveau est équivalent mais ils se sont déjà rencontrés il y a deux saisons avec une défaite à la clé (mal digérée aux vues des circonstances) par Thierry.

Afin d’éviter de grandes théories, Thierry opte pour une défense « pépère »

Se rappelant ses deux précédentes parties où en voulant attaquer à tout va, il s’était « vautré », la partie n’offre rien de très explosif sur l’échiquier.

C’est plutôt sur un plan psychologique que les choses vont se décanter.

Après 11 coups joués, ils abordent le milieu de jeu.

C’est à ce moment que son adversaire se lance dans une réflexion d’une cinquantaine de minutes…

Thierry en profite pour calculer bon nombre de possibilités adverses qui risqueraient de l’enquiquiner. Puis il est tout surpris du coup joué après cette grande réflexion.

Pensant à un coup offensif, c’est l’inverse qui se produit…

Sur ce, il répond à « tempo » coup sur coup.

Cela lui permet d’avoir une bonne marge au temps (toujours utile dans les moments à venir)

Au 15 ème coup, son adversaire ne possède plus que 11 mn contre 1h05.

Le 16 ème coup est le gain d’un pion pour Thierry sans le moindre contre jeu adverse.

Au 21 ème coup, c’est avec le simple rajout de temps (30s/cp) que son adversaire joue.

A ce petit jeu la, Thierry prend son temps en jouant des coups neutres.

Son adversaire commence à s’affaiblir de plus en plus et propose finalement le partage du point au 26 ème coup.

Thierry réfléchit un peu puis se lève pour voir l’état des autres parties…et se rassoit aussitôt en voyant la tournure des tables restantes. Et il se rend compte qu’un deuxième pion adverse n’est pas défendu. Il le prend tranquillement et laisse son adversaire mettre un terme à la partie en tombant au temps au 30 ème coup…

Résultat : 1-0

Score : 2-2

Egalisation qui fait du bien au moral des troupes.

C’est lors de l’analyse que les deux joueurs s’avouèrent mutuellement avoir passé plus de temps à se focaliser sur les possibilités offensives de l’autre que de leur propre jeu !

Table 4

Eric rencontre le président du club Berruyer bien connu de tous (Serge Desmoulières-1690)

Sa partie s’engage rapidement…

C’est tout d’abord Serge qui rate le coche dans l’ouverture après une avancée de pion hasardeuse sur l’aile Roi. Il se font des politesses jusqu’à une proposition de nulle de Serge.

Eric n’en tient pas compte et poursuit sa partie. Bien lui en a pris car Serge gaffe en finale et concède une Tour !

Résultat : 1-0

Score : 3-2

Nous reprenons l’avantage au tableau d’affichage !

Mais que ce fût laborieux…

Il reste 3 tables et nous sommes bien, sur l’une d’entre elles (table 2), moins bien sur une autre (table 8) et c’est totalement égal sur la dernière (table 6)

Table 5 

Christian (1657) affronte un jeune adversaire classé 1185.

Autant dire qu’avant le début de la rencontre, nous étions optimistes pour lui.

L’ouverture se passe sans souci de part et d’autre.

Beaucoup d’échanges s’effectuent et les entraînent rapidement dans une finale de pièces lourdes.

Petit à petit, l’avantage grandit en sa faveur.

Il encaisse même un pion net suite à une gaffe adverse.

S’apprêtant à prendre d’assaut le Roi adverse, Christian se précipite et concède un pion à son tour…

Les mouches commencent à changer d’âne…

Il frise une première fois la correctionnelle avec un gain de Tour raté par son adversaire au 33 ème coup. Son jeune adversaire rate l’occasion de plier la partie à plusieurs reprises

Après ces quelques frayeurs Christian repart de l’avant…

Il parvient en finale de Tours avec 1 pion de moins. Autant dire qu’il s’en sort bien !

Rien n’est joué pour autant.

Il aborde un peu mieux sa finale et trouve le moyen d’être plus actif.

C’est finalement lui qui reprend le dessus en encaissant un pion.

Tous les voyants sont au vert pour valoriser son pion de plus.

Mais plutôt que de stabiliser la position, il commence à jouer des coups de moins en moins précis.

Son adversaire saisit l’aubaine pour reprendre l’ascendant.

A force de tournicoter, il s’emmêle à nouveau les crayons et il laisse l’opportunité à son jeune adversaire de promouvoir son pion juste avant lui.

Les deux joueurs promeuvent leur dernier pion, mais c’est son adversaire qui est au trait.

Christian ne peut éviter le mat…

Résultat : 0-1

Score : 3-3

Egalisation logique car son jeune adversaire aurait mérité de l’emporter bien avant, ce qui nous pousse donc à ne pas avoir de regret sur le résultat de cette partie.

Mais c’est tout de même rageant non ?

Il reste donc deux parties…

Table 2

Nolwenn (2067) fait face à un jeune adversaire coté 1779.

Très rapidement, sa partie tourne à la démonstration.

Après à peine 10 coups, les hostilités sont lancées sur le Roi adverse.

En à peine 15 coups sa position est écrasante…

Sous estimant le contre jeu adverse, Nolwenn fait le grand roque et ne prend pas en compte la marée de pion adverse déboulant sur son Roi. Sacrifiant une pièce pour maintenir la pression, son adversaire se loupe à son tour et se retrouve à nouveau sous pression.

Se dirigeant tout droit vers une victoire probante, C’est au tour de Nolwenn de se louper dans son offensive. Il complexifie encore plus la position et se rate à nouveau au 35 ème coup !

Malgré cela, il conserve une forte attaque…mais il commet l’irréparable deux coups plus tard et son jeune adversaire ne rate pas l’occasion d’asséner le coup de grâce !

Résultat : 0-1

Score : 3-4

Cruelle dénouement dans une partie que nous avions tous déjà comptabilisée dans nos esprits comme gagnée !

Il ne reste plus qu’à notre cher Président de faire le « job » dans la dernière partie.

Table 7

Notre Président Benoit (1656) affrontant un adversaire classé 1480, part avec un avantage « Elo » d’un peu plus de 175pts.

L’ouverture choisie par son adversaire ne lui permet pas d’exprimer son jeu incisif.

De nombreux échanges les emmènent en finale avec une égalité de Pion.

Les résultats des autres tables tombant au fur et à mesure, Benoit prend conscience que le résultat de sa partie sera capital !

Car une faillite quasi collective fait que nous sommes menés 4-3 avant le résultat de cette partie.

Il est donc dans l’obligation de poursuivre sa finale de Cavaliers + 3 pions de chaque coté. Il n’y a plus à tortiller…il se doit de l’emporter pour nous permettre d’arracher le match nul…

C’est finalement après 3h30 de jeu que le verdict tombe…

Benoit manque de précisions en fin de partie et c’est lui qui concède un pion.

Son adversaire n’hésite pas une seconde à proposer une répétition de position…

Et c’est finalement le score de parité qui est conclu !

Résultat : 1/2

Score final : 3-4

Le partage du point est logique quand on regarde la partie.

Mais quelle cruelle déception pour toute l’équipe !

Nous avons frisé la correctionnelle sur deux rencontres (face à Orléans et Amilly) et nous nous en étions sortis par le petit trou de la lorgnette.

Mais cette fois-ci, ce sont nos adversaires qui ont bien profité de notre fébrilité pour l’emporter.

Thierry ne peut même pas apprécier sa (seule) victoire tellement sa déception est omniprésente…

Sur le plan mathématique, il nous reste encore une toute petite chance de monter, mais cela passe par des circonstances que nous ne maîtrisons plus (Il nous faudrait battre Châteauroux pendant que St Marcel batte Bourges lors de l’ultime rencontre)

Rendez-vous le 2 avril pour le dénouement final !

Thierry