Pour cette première journée, c’est le « branle-bas » de combat pour tout mettre en place.
De nombreux membres du club sont venus nous prêter main forte afin d’installer les tables, chaises, échiquiers, buvette, salle d’analyse et tout et tout…
Après la mise en place, c’est autour d’une bonne table que nous nous rassasions.

Jeudi 29 octobre 2015

Tout est fin prêt pour lancer ce 1er Open International à la mémoire de Serge Dimier.

Serge Dimier

Ce tournoi fait également office de championnat du Loiret. Sur la ligne de départ, on dénombre 58 joueurs, avec en tête de liste le GMI Azéri Guliyev Namig (Elo 2579 !)

Pour cette première journée, il n’y aura qu’une seule ronde au programme. Le système d’appariement utilisé (SAD) ne laisse pas de répit aux joueurs. Les choses sérieuses démarrent avec des chocs… Voici le détail table par table.

Ronde 1

Après les quelques recommandations de rigueur, faites par l’arbitre, la ronde est lancée à 14h15. 5 joueurs ayant prévenu de leur absence, ce sont 53 joueurs qui s’installent.

La première partie qui se termine se situe table 25, après 45minutes de jeu. Une partie équilibrée qui se ponctue par une offrande de pièce de la part du conducteur des Blancs. Ce n’est qu’après 1h30 de jeu que la deuxième partie s’acheva (T 26).

La rencontre « phare » se situe à la table 1 entre le grand favori du tournoi, le GMI Namig Guliyev et le grand espoir Orléanais, Jean Meunier-Pion.
La maîtrise technique du grand maître a de quoi faire pâlir bon nombre d’entre nous…
Sans jamais descendre sous la « barre » des 1h30 à sa pendule durant toute la partie, (il se levait entre chaque coup…).
Il encaisse un pion à la sortie de l’ouverture et après de multiples échanges, transpose dans une finale de pièces mineures "gagnante".

table 1

La partie du jour est sans conteste celle de la table 3 opposant Grégoire Naudion à Rodolphe Prévot.
Après une superbe combinaison, Grégoire concède sa Dame pour 3 pièces mineures, tout en conservant l’initiative.La pression est trop forte et les noires abandonnent au 23ème coup.
La surprise du jour est la défaite de Mathieu Burille face à Antoine Molho !

table 3

Du coté des membres de notre club, nos couleurs sont représentées par :

Jean-Claude (T 23) Joue un jeune adversaire plein de fougue.
Fidèle à lui-même, il pose tranquillement ses jalons sur la partie. Il saisit toutes les opportunités qui s’offrent à lui…un pion par-ci, une pièce par-là, pour l’emporter

Claude (T 20) Fidèle à ses habitudes, il se lance à corps perdu dans la bataille face à une adversaire largement à sa portée. Mais c’est en jouant encore un peu vite qu’il gaffe et doit concéder du matériel…Son adversaire n’en demandait pas tant. Il tente bien de poursuivre un peu la partie, mais c’est peine perdue.
Paul (T 19) Opposé à un adversaire bien plus huppé que lui (1466) c’est sans complexe que notre jeune sociétaire se lance dans la bataille. Durant toute la partie, son adversaire est en manque d’espace. Après quelques échanges, il appâte son adversaire en lui laissant un pion.
Celui-ci se précipite dessus, et après un sacrifice de Tour supplémentaire, son adversaire abdique.
Si son adversaire avait accepté cette Tour, cela aurait été 2 pions qui auraient été perdus.

Guillaume (T 18) Partie pour le moins explosive où il n’hésite pas à offrir gracieusement une Tour afin de conserver l’initiative. Mais à force de trop en donner, on en arrive à ne plus pouvoir faire grand-chose…
Christian (T 14) C’est une partie ou quelques sueurs fugaces vinrent perturber notre président…
Une fois ces idées remisent en place, il disposa de son adversaire en toute sérénité.

Benoit (T 13) Face à un adversaire capable de tout, c’est sans risques inconsidérés que sa partie s’engage. Une fois la position verrouillée, il passe à l’offensive. Son adversaire doit concéder un pion pour atténuer la pression. Après de multiples échanges, il transpose en finale et l’emporte tranquillement.

Jérémy (T 9) Face à un adversaire de retour à la compétition et un peu mieux classé que lui, il s’engage dans la bataille sans la moindre pression. Après quelques tergiversations, il englue sa Dame et doit lâcher une « qualité » pour s’en sortir.
C’est suffisant pour son adversaire pour choisir de transposer en finale et l’emporter.

Nolwenn (T 5) C’est la partie marathon du jour (prêt de 4h).
Il a dominé toute la partie, allant même jusqu’à refuser de gagner du matériel à plusieurs reprises (qualité) Après une résistance farouche, son adversaire parvient à transposer dans une finale de T+F de couleur opposé. Mais la pugnacité de Nolwenn est récompensée.

Thierry Bernardin